Le parc du château et ses curiosités

Le pigeonnier

Ce pigeonnier dit «pigeonnier de château» est remarquable. Il  était un symbole de fierté, car sa taille allait de pair avec l’importance du domaine. Il fallait compter 2200 mètres carrés d’espace nécessaire pour un couple de pigeons afin d’en assurer sa survivance et il compte environ 500 nids. Isolé dans le  parc, à mi-pente, il se dresse majestueusement, côté sud, loin des bâtiments pour éviter les dégradations sur les toitures par les fientes des pigeons.  
 
Bien que la date de  construction des pigeonniers soit rarement mentionnée, on peut situer celui de Fontanès fin XVIIIème  ou début  XIXème siècle, période où les pigeonniers sont bâtis, pour la plupart, en forme de tour cylindrique, de taille imposante pour être vue de loin.
 Un grand soin est apporté à leur édification. Construit en pierre en forme de tour ronde, c’est un ouvrage de maçonnerie conséquent d’une hauteur d’environ 6,30  mètre sous toiture, réalisé d’un mur épais (diamètre extérieur 8,30 mètres et intérieur de 7,12 mètres).
On accède de plain pied à l’intérieur par une petite porte basse. Au-dessus se trouve la fenêtre d’envol, orientée à l’est pour permettre aux pigeons de profiter des premiers rayons du soleil et être à l’abri des vents dominants. Il n’a pas d’étage, un seul volume de haut en bas, bien clos afin d’éviter l’intrusion des prédateurs.
Si dans certains colombiers on trouve des nids disposés en quinconce, ici ils sont répartis les uns au-dessus des autres, sur dix lignes, à raison de 45 à 50 nids par lignes. Ce pigeonnier  a conservé ses 500 boulins ou nids qui occupent les parois intérieures jusqu’à environ 1,50 mètre du sol. La hauteur du mur entre le sol et la 1ère rangée de nids est lisse sans aucune saillie pour que les chats ou les bêtes nuisibles ne puissent y grimper et, en particulier, des rats ennemis jurés des pigeons.
Les constructeurs se sont ingéniés à fournir aux pigeons des nids confortables. Ici les boulins  sont en pots de terre cuite au col vernissé  (après analyse des  bouts cassés, ces pots pourraient provenir des poteries de St Bonnet les Oules), matériau qui a pour avantage d’être frais l’été et chaud l’hiver, maçonnés dans la pierre au fur et à mesure du montage. Chaque boulin est le logement d'un couple de pigeons. 
 
Le système de ramassage à échelle tournante, appelé aussi potence,  a été reconstruit à l’identique grâce à la dalle centrale découverte sur le sol après décaissement. Le  système employé est celui qui consiste à dresser un arbre central, dont le gond inférieur est scellé dans une dalle de pierre dans le sol et le gond supérieur vient s’encastrer au croisement de deux poutres maîtresses de la charpente. Cet arbre pivote, en entraînant un bras horizontal,  sur l’extrémité duquel on fixe une échelle. Les nids peuvent ainsi être visités de manière régulière soit pour le nettoyage soit pour prélever des pigeonneaux ou des œufs. 
Ce pigeonnier avait un rôle économique important : d’une part l'élevage des pigeonneaux,  chair très fine et appréciée pour nourrir d'abord la famille des châtelains, d’autre part pour la fiente ou colombine, engrais naturel très apprécié, riche en azote, vendue comme engrais pour les jardins potagers ou les champs (un pigeon en produit 2 à 3 kg par an).
 
En 2010, le pigeonnier a fait  l’objet d’une importante rénovation  afin de lui rendre  son état initial. Il avait perdu sa toiture et à l’intérieur les pierres et les nids  offerts aux intempéries  se dégradaient. 
La toiture se termine avec un tambour aménagé de petites ouvertures rondes et d’un panneau photovoltaïque pour l’éclairage intérieur, il soutien un lanternon en zinc.
Réhabilité, sa silhouette a retrouvé de sa superbe et il reste  ainsi  un des témoins de l’histoire économique et sociale de la vie rurale. Il est un atout incontesté du parc. Il étonne le visiteur qui se laisse surprendre par la tranquillité qui règne à l’intérieur que seul trouble  le roucoulement d’un couple de pigeon amoureux pour la vie !
 
 
Le poulailler
 
Petit édifice, plein de charme, il est situé dans le parc du château en dessous du presbytère.
On peut penser que ce bâti date de fin XIXème ou  début XXéme siècle.
Les deux fenêtres en demi-lune sont entourées de voussures en briques rouge, la porte d’entrée et les angles, côté façade, sont eux-aussi bordés de briques rouges.
La remise en état a permis de remplacer les briques détériorées et de découvrir  leur origine : elles ont été fabriquées à St Médard (Loire) par l’entreprise Pradelles et Balley fermée en 1936.
Il était entouré d’un grillage métallique extérieur constituant la volière d’une surface assez conséquente pour offrir un bel espace de vie à la  basse-cour  et autres volatiles, celui-ci n’a  pas été conservé.
 
A partir de 1919 et jusqu’à 1959, le poulailler était utilisé par la famille Tardy. La volaille était élevée  pour  nourrir toute la famille séjournant pendant la saison estivale au le château. Dès l’automne, après le départ des habitants, le gardien préparait des paniers bien garnis  de légumes et  volailles, ainsi le poulailler se vidait et,  dès le printemps, de nouvelles volailles reprenaient possession des lieux pour une autre saison.
Après des années d’abandon, sa toiture était très endommagée.
En 2010, cet édifice a fait l’objet, d’une réhabilitation dans la tradition des matériaux et le savoir faire des entreprises.
A l’intérieur se trouve une petite exposition de fleurs vernales (fleurs de printemps) à découvrir

La rotonde
 
Elle marque l’extrémité du potager. Elle domine la partie sauvage du parc et permet d’entrevoir un très beau panorama. Elle était encadrée de 7 tilleuls abattus récemment à cause de leur mauvais état sanitaire.
 
Les charmilles
 
Elles auraient plus de 400 ans ! Taillées au printemps 2001, elles sont magnifiques. “Il y règne une ambiance particulière, propice à la contemplation, avec ces bois tortueux baignant dans un clair-obscur de lumière tamisée” (Gérald FRERY). C’est un endroit très caractéristique du parc qui invite à la discrétion. 
 
Le jardin à la française 
 
Gommé par des années d’abandon, on ne devine presque plus les niveaux de taille des ifs, aux angles, et le tracé des bordures de buis. 4 tilleuls marquent la croisée des axes ; leur taille ayant été abandonnée depuis une dizaine d’années, ils sont en forme libre et obstruent totalement la vue de la terrasse, masquant en particulier le merveilleux spectacle du soleil couchant sur le Forez. 

Pic épeiche et écureuil-nano_2-BorderMaker.jpg

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